LE BRABANT
Le nom de famille Balen, aujourd’hui particulièrement diffusé en toute Europe et dans tous le monde occidental, eut origine, fort probablement, en Belgique.En effet, Balen est le nom d’un village du Brabant qui se trouve pas loin des centres plus grands de Mol et de Geel, à proximité de la frontière hollandaise.
Il est de rappeler que, pendant le Moyen Age et aux débuts de l’âge moderne, la région des Pay-Bas, comprenant les Flandres, le Brabant, la basse Lorraine et l’Hollande, était très importante pour l’Europe entière, lieu de rencontre entre l’Empire romain germanique, le Royaume de France et le Royaume d’Angleterre. Pas loin sont les villes d’Aix-la-Chapelle, qui était la capitale du Saint-Empire à l’époque de Charlemagne, Bruxelles et Maastricht, centres politiques et symboliques luoghi simboli de l’Union Européenne, et la citè de Cologne.
Capitale historique de la région du Brabant, autrefois active productrice de laines brutes et ouvragées, est la cité d’Anvers, port et centre merchand de premier ordre, lieu d’arrivée et de départ de grands commerces et de merchands dont les routes parcouraient toutes les provinces du monde connu.
VENISE ET L’ORIENT
Une route maritime vénitienne, en particulier, connue avec le nom “Muda di Fiandra” (la muda était un convoi marchand), active du XIV au XVI siècles, reliait avec des puissants galères la florissante ville de Venise au port d’Anvers.Il y avait aussi beaucoup de voies de communication terrestres qui reliaient les Flandres et le Brabant à Venise à travers la France et l’Allemagne. Des pays allemands on pouvait descendre à la lagune vénitienne en parcourant la voie romaine Claudia Augusta Altinate, le long du “Caminum Basilee”, ou Chemin de la Bavière, et du “Caminum Usporgi” ou de Augsburg (l’ancienne Augusta Vindelicorum). De Venise on pouvait ensuite facilement arriver sur la côte dalmate et sur les territoires de l’Empire byzantin, ou directement en Terre Sainte et en Orient.
Pendant le Moyen Age et aux débuts de l’âge moderne cettes routes étaient parcorrues par une intense circulation de marchands, pèlerins et croisés qui avaient comme destination la Terre Sainte et l’Empire de Byzance. C’est un fait que l’homme médiéval voyageait bien plus qu’on peut imaginer.
DU BRABANT A L’ORIENT A TRAVERS VENISE
Marchands, navigateurs et pélérins, mais aussi croisés et soldats de fortune, les Brabançons étaient bien souvent en voyage. Il est donc facile d’imaginer qu’ils pussent arriver à Venise par mer ou par terre et partir d’ici, pour des raisons de commerce ou à cause des croisades, pour coloniser les villes byzantines et de la Terre Sainte. ça, peut-être, se verifiait particulièrement à la suite de la quatrième croisade qui aboutit à la fondation de l’Empire latin, qui dura de 1204 au 1261 et fût souteni par les Vénitiens; Baudouin, comte de Flandre, fût le premier empereur qui en porta la couronne.Il est pareillement facile d’imaginer que les Brabançons envahissent les magasins des centres commerciales des terres vénitiennes qui s’etendaient le long des côtes de l’Istrie et de la Dalmatie jusqu’à Cattaro, Alessio et Durazzo.
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